Hypnose Nantes : concepts clefs
Il existe de nombreuses approches utilisant l’hypnose, beaucoup de noms différents autour d’un même outil qui peut s’utiliser de différentes façons… Il y a de quoi s’y perdre.
Aussi, avant de vous engager sur un suivi, il me paraît important que vous ayez saisi les grandes lignes de l’approche qui vous est proposée. De mon côté, au sein du cabinet Hypnose Nantes, je peux vous accompagner à partir de la méthode Hunkaar.
Cette approche part du postulat que votre inconscient est composé de parties protectrices et de parties émotionnelles. Si vous voulez en savoir plus sur les influences théoriques derrière cette affirmation,par ici.
C'est quoi une partie émotionnelle ?
Une partie émotionnelle est une émotion qui n’a pas pu être vécue sur le moment à la hauteur de ce dont elle aurait eu besoin. Soit parce qu’elle était trop difficile, trop submergeante pour le conscient, soit parce que le contexte n’était pas jugé suffisamment sécurisant pour qu’elle soit exprimée.
On peut la considérer comme une sorte de mini-nous qui porte en permanence ce fardeau émotionnel, et qui est exilé dans les profondeurs de notre inconscient pour préserver l’individu dans son ensemble. Cette partie émotionnelle n’a alors de cesse de vouloir se libérer, extérioriser l’émotion qu’elle porte, afin de pouvoir se décharger de ce fardeau.
C'est quoi une partie protectrice ?
Une partie protectrice est une partie inconsciente dont le but est d’assurer la survie de l’individu.
Ces parties nous permettent d’encaisser les chocs et de rester debout. C’est grâce à ces dernières que l’on peut continuer à avancer malgré les traumatismes vécus. Pour assurer ce rôle, nos parties protectrices doivent cependant parfois enfouir profondément des parties émotionnelles… On peut considérer ces parties comme des des mécanismes de protection très utiles à un moment donné, mais souvent difficile à désactiver lorsque l’on n’en a plus besoin.
Beaucoup de raisons peuvent amener une personne à se tourner vers l’hypnose thérapeutique. Cependant lorsqu’on prend le temps de regarder au-delà du symptôme, cette dynamique de parties émotionnelles et protectrices ressort clairement.
Par exemple, une personne peut vouloir utiliser l’hypnose pour arrêter de fumer. Cette addiction au tabac peut ainsi se traduire de cette façon.
Comme vous le comprenez peut-être à partir de ce schéma, il est illusoire de vouloir arrêter durablement de fumer en une ou deux séances d’hypnose. Plus globalement, il est illusoire de vouloir un changement durable en une ou deux séances d’hypnose. En effet, tant que l’émotion douloureuse sous-jacente n’aura pas été libérée, cela reviendrait à mettre un pansement sur une plaie contenant un corps étranger en se persuadant que ça ira mieux. Ainsi même si le symptôme cesse (dans cet exemple, la consommation de tabac), la partie protectrice continuera à jouer son rôle en enfouissant la partie émotionnelle d’une autre façon – compulsion alimentaire, alcool, scrolling compulsif sur le smartphone… On parle alors de déplacement de symptôme : le problème pour lequel on était venu a cessé, mais à court ou long terme un autre problème équivalent a pris sa place.
Quel que soit le mieux-être que vous souhaitez grâce à l’hypnose, il est au contraire important pour moi de vous guider vers un changement profond ET durable. Et que vous gagniez en autonomie tout le long du processus.
Concrètement, cela peut signifier un nombre de séances d’hypnose plus important au sein du cabinet Hypnose Nantes qu’avec d’autres approches.
Cela signifie de vous confronter, petit à petit, à certaines émotions douloureuses.
Cela signifie aussi un travail de votre part entre les séances. Je peux vous aider au cabinet à personnaliser au mieux différentes séquences d’auto-hypnose, mais une fois rentré chez vous il reviendra à votre responsabilité de les mettre ou non en pratique.
Je suis conscient que ce cadre d’accompagnement ne conviendra pas à chaque personne, aussi il est essentiel pour moi que vous l’ayez bien compris avant de vous engager sur un suivi.
En effet, quel que soit l’outil utilisé, créer un changement nécessite un investissement.
Vous êtes la personne la mieux placée pour savoir à quel point la situation que vous rencontrez vous pose problème. Mais vous êtes vous déjà demandé à quel point êtes-vous prêt·e à agir pour changer cette situation ?